Ghelderode 
          à l'honneur de la Clarencière !
          
          Deux courtes pièces du plus flamand des auteurs francophones 
          ouvrent la saison du théâtre littéraire avec un 
          éclat de rire magistral...
          Créées avec succès au Festival Off d'Avignon et 
          retenues parmi les 9 spectacles incontournables de ce cru 2008, ces 
          deux pièces saluent l'esprit singulier de leur auteur et s'imposent 
          tant elles nous confrontent avec un des apports essentiels de cet auteur 
          belge de renommée internationale : le jeu sur la forme théâtrale. 
          Jamais la farce n'aura côtoyé le drame d'aussi près. 
          Jamais les turpitudes humaines n'auront été révélées 
          avec autant d'humour et de dérision. Ghelderode interpelle toujours 
          autant et trouve une
          place de choix dans un monde contemporain marqué par la suprématie 
          de l'image...
        Le 
          Théâtre Littéraire de la Clarencière a jeté 
          son dévolu sur 2 courtes pièces de cet auteur belge majeur. 
          
          Bernard Lefrancq signe la mise en scène risquée de ces 
          deux œuvres peu jouées de Ghelderode après s'être 
          illustré à de nombreuses reprises comme comédien
          ou metteur en scène. Il collabore régulièrement 
          à la Revue annuelle du Théâtre des Galeries dont 
          il est un pilier. Il est également un habitué du Théâtre
          littéraire de la Clarencière.
          
          Le point de vue du metteur en scène : 
          Albert Einstein a dit que l'imagination était plus importante 
          que le savoir. Dans les deux pièces qui nous occupent, c'est 
          l'imagination qui se retrouve au pouvoir. Dans ce travail, l'essentiel 
          de la mise en scène est basé sur la dualité mais 
          aussi l'interpénétration entre l'univers réel et 
          théâtral. Un des objectifs des deux pièces est de 
          brouiller les repères entre les deux.  Bernard Lefrancq
          
          Ce qui la presse en dit 
          : 
          « Incroyablement modernes, ces deux pièces jouent sur l'imaginaire. 
          Avec son style à la fois truculent et tragique, servi par la 
          mise en scène géniale et
          déjantée de Bernard Lefrancq, Ghelderode que Cocteau qualifiait 
          de diamant noir, montre la face cachée du théâtre. 
          » A.C. Pour la Dauphiné libéré,
          juillet 2008
          « La compagnie Théâtre littéraire de la Clarencière 
          avait pour objectif de nous faire redécouvrir un grand auteur 
          belge. C'est une réussite. » I.D., pour
          les Trois coups, juillet 2008
          « Bernard Lefrancq n'a pas manqué de souligner dans sa 
          mise en scène, les éléments 'théâtre 
          dans le théâtre ' injectés par Ghelderode dans ses 
          deux
          petites pièces. Tout comme il a insufflé à ses 
          acteurs la volonté de développer un jeu proche de la farce 
          comme l'oeuvre de Ghelderode l'exige. »
          E.L pour le Petit Plus, juin 2008
          
          
          Dans Un Drame, trois acteurs, Ghelderode nous 
          introduit sur la scène d'un théâtre où un 
          auteur, désespéré par le manque de succès 
          de la pièce qu'il a écrit, s'en prend aux trois comédiens 
          qui la jouent. Il leur reproche leur manque de conviction. Empétrés 
          dans des difficultés personnelles qui font écho au drame 
          qu'ils interprètent, ces acteurs décident de profiter 
          de leur dernière représentation pour tirer un trait définitif 
          sur leurs problèmes. Mais au final la victime ne sera pas en 
          scène...
          Dans ce style à la fois grotesque et cruel qui le caractèrise, 
          Ghelderode nous entraîne dans la face cachée du théâtre, 
          dans les relations complexes qui peuvent se nouer entre les différents 
          protagonistes de la création dans un art où parfois il 
          devient difficile de faire la distinction entre ce qui est joué 
          et ce qui est vécu ...
          
        
        
          Vénus est une autre oeuvre de 
          Ghelderode qui n'a pas été souvent montrée en public. 
          Elle nous conte l'histoire fantastique et inquiétante d'une comédienne 
          qui pour atteindre l'idéal qu'elle veut incarner (La Vénus 
          de Milo) n'hésite pas à se faire découper les bras 
          par un boucher. Malheureusement tout se complique avec l'intervention 
          de son amant, d'un comte manchot et d'un archéologue...
        
        www.photopro.be
          
          Du 26 septembre au 18 octobre 2008 à 20h30
        Scolaires : 
          du lundi au vendredi à 10h00 - 14h00 
          P.A.F. : 5 €
        Tout public :
          Le vendredi 26 septembre 2008
        Le samedi 27 septembre 
          2008 : Fête de la Communauté française de Belgique
          Les jeudi 2, vendredi 3, samedi 4 octobre 2008
          Les jeudi 9, vendredi 10, samedi 11 octobre 2008
          Les jeudi 16, vendredi 17, samedi 18 octobre 2008
        P.A.F. : 12 € - étudiant : 8 €- 
          Article 27 : 1,25 €