***** Saison 2009-2010 *****
Traîne pas trop sous la pluie ...

De et par : Richard Bohringer
Diffusion : La lune dans les pieds
Livre à paraître aux Editions Flammarion

« J’ai appris à écrire sous une tonnelle de roses blanches débouchant sur un potager fleuri où les vers acides des poireaux se mélaient aux rouges anémiés des carottes trébuchantes. J’ai appris à écrire sous une tonnelle blanche la nuit, dans le silence, à la limite du cri, et mon cœur battait aux rythmes des mots jetés comme des paysages dont la flamboyance me laissait pantelant…

L’écriture est la seule vérité. Etre vertical. Jeter les germes de l’amer. Trouver le son qui fera rebondir. L’inspiration court comme un nuage. Vite et sans remords. Le désespoir d’écrire devient cristal. Les cannibales de la mémoire font tomber les larmes sur le clavier. Ecrire. Dieu païen, aide ton serviteur. Donne-moi l’oiseau bariolé. Celui qui aide à souffler la page blanche. Ma révolte. Mon drapeau d’amour.

Je veux écrire de la musique avec les mots. Je veux être guitare héros… Je suis pas un gars de la syntaxe. Je suis de la syncope. Du bouleversement ultime. Je me fous du verbe et de son complément. Faut pas faire le malin avec les mots. Faut les aimer. Ca file du bonheur les mots. »

Richard Bohringer.

Traîne pas trop sous la pluie.
Un voyage.
Un voyage au pays de sa mémoire, un move dédié à l’Afrique, aux amis, morts ou vivants, aux femmes, à l’alcool, aux errances.
Tel un boxeur sur le ring, l’émotion à fleur de peau, il nous fait voyager de textes en textes, dans cette atmosphère que lui seul sait créer.

Les mercredi 16, jeudi 17 et vendredi 18 septembre à 20h30
P.A.F. : 20 € - Prix unique

Séance de dédicaces : samedi 19 septembre

Richard Bohringer et Fabienne Govaerts, directrice du théâtre, en séance de dédicaces.

"Leopardi mon ami"
Voyage à la redécouverte de Giacomo Leopardi le chercheur de bonheur
Par : Alessandra Leo
Avec la participation de : Hervé Guerrisi
Traduction des textes : Alessandra Leo avec la participation de Francis Besson

Venez partager avec nous le souffle de vie des poèmes de Leopardi et sa quête du bonheur

Giacomo Leopardi un des plus grands poètes du XIXème siècle. Méconnu en Belgique et considéré comme l’incarnation même du pessimisme en Italie. « Pessimiste », une étiquette qui l’enterre dans un apriori de négativité qui empêche la véritable connaissance de sa pensée. Une pensée en mouvement continuel, une recherche inquiète et ouverte du sens de la vie. Une pensée courageuse qui ose regarder en face la spaventevole contraddizione della natura umana (la contradiction ahurissante de la nature humaine) pour en arriver à un dénouement constructif. Pour nous, adolescentes en Doctors Martins au temps du lycée, Leopardi est devenu un ami avec qui partager notre quête existentielle. C’est pour cela que nous avons voulu le sortir de la poussière des anthologies pour faire parler ses vers et faire résonner le souffle de vie de ses écrits. Un chant puissant, gourmand, émerveillé, un pur éros. Leo, un compte bossu renfermé dans sa prison dorée et deux jeunes femmes immigrées, 1800 et aujourd’hui, le même questionnement sur le bonheur. Deux univers réuni par un seul langage: la poésie. Avec la collaboration de Hervé Guerrisi


Cari soci e simpatizzanti,

vorremmo presentarvi uno dei più importanti poeti italiani del XIX secolo…..

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“Il nostro amico Giacomo Leopardi…”

le nostre ospiti ci faranno conoscere in modo originale e creativo questo illustre poeta marchigiano, considerato anche una delle più importanti figure della letteratura mondiale. La straordinaria qualità lirica della sua poesia e la sua profonda riflessione sulla condizione umana fanno di lui un protagonista di tutti i tempi….

Les jeudi 24, vendredi 25 et samedi 26 septembre 2009 à 20h30
Le dimanche 27 à 18h00 : Entrée gratuite dans le cadre de la Fête de la Communauté française de Belgique

P.A.F. : 12 € - étudiant : 8 €- Article 27 : 1,25 €

SUCRE CANDIDE
un récital de textes de : Géo NORGE
présenté par Jean-Pierre Denuit

Norge, c'est une poésie qui vous fera vraiment penser à ce titre d'un de ses petits textes : "Sucre candide"…
Tout comme le sucre candy est particulier sur la langue, la langue de Norge est particulière elle aussi, tantôt douce, tantôt amère, souvent sucrée… et candide ? – On pourrait le croire - mais dans une acception tirant vers la gentillesse plutôt que l'ignorance…
Norge, c'est de la poésie dans notre quotidien, de la poésie dans notre vie de tous les jours, dans les objets qui nous entourent, et chez les gens qui nous sont proches aussi… D'ailleurs, on ne peut pas ne pas se sentir proche de la poésie de Norge, tant elle parle à notre cœur…
Sur la scène… rien… (ou presque)... un fauteuil, c'est tout…
Jean-Pierre Denuit raconte, joue, dit, saute et virevolte au gré des personnages présents dans les poèmes… et si de temps en temps il ne sait plus où il a déposé tel ou tel objet imaginaire, vous l'aiderez certainement à le retrouver… car il jouera aussi avec Votre imaginaire… Laissez-vous donc guider car ce récital est comme un voyage... un voyage au gré de votre imagination...

Les jeudi 1er, vendredi 2 et samedi 3 octobre 2009 à 20h30
Tout public :
P.A.F. : 12 € - étudiant : 8 €- Article 27 : 1,25 €
Séances scolaires : 5 E

Dialogue d'exilés
de Bertolt Brecht
Mise en scène et dramaturgie    Fabien Franchitti
Assistanat mise en scène : Flora Thomas
Scénographie :  Maude Fallon
Interprétation :
Jean-Pierre Bruno, Fabien Franchitti, Julie Loriaux, Flora Thomas et Sébastien Van Eycken

 

Deux exilés, Kalle, l’ouvrier, et Ziffel, le physicien, se retrouvent au buffet de la gare d’Helsinki pour parler, boire des bières, fumer, faire quelques pas, et discuter à perdre haleine ! Tous deux avancent, entre humour et gravité, des considérations politiques très personnelles ; tous deux retrouvent un sens à leur bannissement, dans une parole ouverte et libre, dans une amitié issue de la reconnaissance, de l’altérité. Tous deux jubilent dans une passion commune pour le rejet de l’uniformisation et la pensée critique, de laquelle jaillissent, telles des étincelles, les idées qui nous stimulent toujours autant aujourd’hui.

Du lundi 5 au samedi 17 octobre.
Scolaires : lundi 5, mardi 6, mercredi 7, lundi 12, mardi 13, mercredi 14

Tout public : Jeudi 8, vendredi 9 et samedi 10, jeudi 15, vendredi 16 et samedi 17 octobre à 20h30

P.A.F. : 12 € - étudiant : 8 €- Article 27 : 1,25 €

Igor, l'Ourson qui venait du froid ...
Ou " Quand le réchauffement climatique atteint le coeur des tout petits ".
de : Fabienne Govaerts
Avec : Audrey Devos et Thomas Rahir
Mise en scène et conception personnage d'Igor : Tristan Moreau
Assistanat : Magali Genicq
Scénographie, conception et réalisation graphique : Damien Paul Gal
Production : Théâtre de la Clarencière
à la Maison de la Poésie de Namur,
Dans le cadre de la Quinzaine de la Nature et de l'Environnement

VOIR LE DIAPORAMA

Par un matin brumeux, Igor l'Ourson polaire, est repêché sur un îlot flottant de glace tout petit, tout petit ! Il est recueilli par des mariniers. Il a chaud, il a soif, il est perdu ! Il arrive de l'Arctique après un long voyage fatigant. Les mariniers le soignent et l'amènent sur terre. Là, Igor va rencontrer l'insouciante petite écolière Amélie un dimanche matin, jouant dans sa chambrette d'enfant !
S'ensuit alors une longue conversation qui va tisser des liens d'amitié entre l'Ourson et la Fillette et amener une réflexion sur les enjeux du réchauffement climatique et l'espace qu'on souhaite garder pour les générations futures.
Une fable douce qui balaie toutefois la bêtise et la vénalité humaine avec tendresse et humour. Un message pour les générations qui peuvent encore limiter les dégâts et préserver notre si jolie planète !
A consommer en famille, écologiquement...

Du lundi 12 au vendredi 16 octobre

Représentations à 10h00 et 14h00

P.A.F. : 5 €

Infos et réservations : 081/22 53 49 - www.mplf.be

 

Ballade de Lorne Lorna Lherne
de Jacques Crickillon

Dans le cadre des journées d'Hommages à la Maison de la Poésie de Namur
Interprétation : France Quenon et Jacques Neefs
Mise en scène : Jean-François Brion
Adaptation théâtrale : Christophe Van Rossom
Production : Théâtre de la Clarencière

Né à Bruxelles en pleine tourmente (1940), Jacques Crickillon est l'auteur d'une oeuvre importante qui mêle avec talent prose et poésie. Sa muse, son initiatrice, son inspiratrice, sa dédicataire, est la charmante épouse du poète qui travaille avec lui depuis de nombreuses années. Le cycle de Lorna Lherne date des années 90 et court sur six livres qui constituent l'un des plus hauts sommets de nos Lettres.

... Louange à vous, Lorna Lherne.
C'est l'écriture hors le monde que je vous célèbre.
C'est d'un ciel de pierre bleue que me vient votre voix.
Où aller, cendre ? quand le chiffre est composé.
Louange à vous, Lorna.
Je sais bien que rien ne sert à rien, qu'on va tous mourir,
que l'univers s'en fout ...

Texte superbe magnifié, sublimé par ces deux acteurs d'un grand charisme et d'un enthousiasme évident. France Quenon joue avec pureté et simplicité, en présence sans cesse du regard de son partenaire, Jacques Neefs qui a l'art de fixer le spectateur avec une chaleur humaine, un désir d"e convaincre et de l'entraîner dans son voyage initiatique. Ils sont beaux à regarder tous les deux dans leur présence éclatante.

https://www.youtube.com/watch?v=ihWfc_jX0K0&feature=autoshare

L'ours
D’Anton Tchekhov
Avec : Rosalie De Backer et Sébastien Nivault
Direction d’acteurs : Agnès François
Décor et accessoires : DJE
Compagnie Bleu Rossinante

Avez-vous déjà vu un ours de près ? Enfin, de très près…
Redécouvrez la célèbre farce d'Anton Tchekhov : l'ours, sous des influences pop et cartoons, à la frontière kitsch de l’élégance et du mauvais goût. Voilà une éternelle histoire d'amour, entre coup de feu et coup de foudre !

Elena est une jeune veuve, bien décidée à renoncer au monde, lorsqu’ arrive chez elle un vrai sauvage : Smirnov. Celui-ci vient réclamer de l'argent que le défunt lui devait, mais Elena est dans l’incapacité de le payer.Smirnov, furieux, décide d’occuper le salon jusqu’à ce qu’on le rembourse.Entre les deux le duel commence...Tous les coups sont permis.

Deux comédiens, une scène de 6m2, une cabine de plage, deux chiens bleus, quelques mouettes, un verre de vodka, deux pistolets et un texte original et intégral.

Les jeudi 12, vendredi 13, samedi 14 novembre,
Les jeudi 19, vendredi 20 et samedi 21 novembre 2009 à 20h30

P.A.F. : 12 € - étudiant : 8 €- Article 27 : 1,25 €

 

Igor, l'Ourson qui venait du froid ...
Ou " Quand le réchauffement climatique atteint le coeur des tout petits ".
de : Fabienne Govaerts
Avec : Audrey Devos et Thomas Rahir
Mise en scène et conception personnage d'Igor : Tristan Moreau
Assistanat : Magali Genicq
Scénographie, conception et réalisation graphique : Damien Paul Gal
Production : Théâtre de la Clarencière

VOIR LE DIAPORAMA

Par un matin brumeux, Igor l'Ourson polaire, est repêché sur un îlot flottant de glace tout petit, tout petit ! Il est recueilli par des mariniers. Il a chaud, il a soif, il est perdu ! Il arrive de l'Arctique après un long voyage fatigant. Les mariniers le soignent et l'amènent sur terre. Là, Igor va rencontrer l'insouciante petite écolière Amélie un dimanche matin, jouant dans sa chambrette d'enfant !
S'ensuit alors une longue conversation qui va tisser des liens d'amitié entre l'Ourson et la Fillette et amener une réflexion sur les enjeux du réchauffement climatique et l'espace qu'on souhaite garder pour les générations futures.
Une fable douce qui balaie toutefois la bêtise et la vénalité humaine avec tendresse et humour. Un message pour les générations qui peuvent encore limiter les dégâts et préserver notre si jolie planète !
A consommer en famille, écologiquement...

Le vendredi 18 décembre à 19h30 ,
Le samedi 19 à 18h00,
Le dimanche 20 décembre à 16h00

Représentations scolaires : 10h00 et 14h00 P.A.F. : 5 €
Tout public : 12 € - étudiant : 8 €- Article 27 : 1,25 €