***** Saison 2010-2011 *****
Invitation Evénement
Féminaire, le sacre de la Femme
d'après les textes de Marcel Moreau
Par : Jean-Claude Drouot
Production : Compagnie Jean-Claude Drouot/La Clarencière/Le Verbe Fou

Marcel Moreau
Aventurier de l’espace intérieur
Les Noces de la Chair et du Verbe.
Étreinte des Mots et Béance des Ventres.
Une lave irrépressible. Acmé des Passions.
Voix transgressive, fascinante dans ses débordements.
Voix redoutable et redoutée peut-être.
Dialogue de gouffre à altitude. Abysses en hauteur.
Festin des mots. Sacre de la Femme-Idole en Majesté.
VERBE. IVRESSE. AMOUR. Trilogie de Marcel Moreau, magicien du Verbe.
Et TENDRESSE… TENDRESSE… TENDRESSE… Immense, inconsolable.
Mettre à l’oreille et au cœur ce vertige. Convoquer l’Enfant dans la tanière de l’Ogre.
Téter les mamelles de l’Absolu.
Oui, vraiment, la promesse d’un Bonheur à partager.

Jean-Claude Drouot

Jean-Claude Drouot et Fabienne Govaerts, directrice du théâtre en direct d'Avignon Festival Off 2010 sur Radio Raje

Rencontre avec Fadila Laanan, Ministre de la Communauté fançaise de Belgique au théâtre des Doms, vitrine de la Communauté française à Avignon.

Les mercredi 13, jeudi 14, vendredi 15 octobre 2010 à 20h30,
Le dimanche 17 à 16h00 (sous réserve)
P.A.F. : 20 € - étudiant : 15 €

Les Monstres de Baudelaire
d'après les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire
Par : Renaud Lourtie, Pascale Kinanga et Marco Fabbri
Mise en scène : Fabien Franchitti assisté de Matthieu Meunier
Production : Compagnie Le fil de l'araignée

Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,
Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,
Dans la ménagerie infâme de nos vices,
Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde !
Quoiqu'il ne pousse ni grands gestes, ni grands cris,
Il ferait volontiers de la terre un débris
Et dans un bâillement avalerait le monde.
C'est l'Ennui ! - L’œil chargé d'un pleur involontaire,
Il rêve d'échafauds en fumant son houka.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère !

Dans une danse Macabre, envolons-nous pour un monde fantastique. Ici défileront des monstres qui ont conscience de leur monstruosité, des cavaliers sans tête experts des décapitations, des héroînes gothiques, la mort faucheuse qui a oublié sa faux, l'amour perdu dans les limbes d'une forêt brûlée, l'envie de frôler la mort en embrassant la maladie, la paresse d'une femme vouée à la mort, l'hypersexualité des corps embrasés et éloignés, le déni de la réalité et l'obsession de l'impossible ... Un monde fantasque et effrayant à la fois, avec ses règles, ses personnages et même ses paysages.

Les jeudi 23, vendredi 24 et samedi 25,
Les mercredi 29, jeudi 30 septembre, les vendredi 1er et samedi 2 octobre 2010 à 20h30
Les mercredi 6, jeudi 7, vendredi 8 et samedi 9 octobre 2010 à 20h30
Le lundi 27 : Entrée gratuite dans le cadre de la Fête de la Communauté française de Belgique

P.A.F. : 12 € - étudiant : 8 €- Article 27 : 1,25 €

Deux ou trois choses à propos de Cannelle
de et par : Maud Orain Segura
Mise en scène : Virginie Quéré
Production : Compagnie de l'éponge

Dans une grande ville, dans un grand immeuble, dans un petit appartement,
Cannelle vit, seule, se lève, prend le bus, travaille, mange, travaille, prend le bus, s'endort, seule, Cannelle attend. Cannelle voudrait bien mais Cannelle n'ose pas.
Et les secondes, les minutes, les jours, les semaines, les mois, les années passent. Cannelle le sait, Cannelle le sent. Oui, Cannelle voudrait bien ...
VRAIMENT ! ... Cannelle rêve, Cannelle aimerait bien FAIRE ... Cannelle aimerait bien ETRE ... Cannelle fantasme ... mais Cannelle n'ose pas.
C'est alors qu'un matin, pendant son trajet quotidien dans le bus 71,
Albert arrive : Albert ???
Cannelle osera-t-elle relever le défi :
se lancera-t-elle à l'assaut de la vie ?

facebook.com/pages/Compagnie-de-lEponge/
myspace.com/compagniedeleponge

Candide ou l'optimisme
de Voltaire

Interprétation : Jean-Louis Leclercq, Antoine Motte Dit Falisse et Lola Pauwels
Adaptation et Mise en scène :  Bernard lefrancq
Scénographie :  Thierry Bosquet
Production : Théâtre d'Une Pièce et théâtre de la Clarencière

 

Cette création couronne les 10 ans de collaboration artistique du Théâtre d'Une Pièce et du Théâtre de la Clarencière. Bernard lefrancq et Fabienne Govaerts souhaitant continuer dans leur volonté de faire aimer au plus grand nombre les grands auteurs et les belles Lettres. Dans ce cadre Bernard lefrancq, dans un souci de respect de l'esprit de Jean Vilar, a tenu à accrocher le public avec un texte d'auteur souvent présenté comme trop obscur, intellectuel ou élitiste. Dans sa démarche de vulgarisateur au sens noble du terme, il crée pour ce Festival Off d'Avignon 2010 un spectacle féérique et poétique autour de Candide.
Candide qui habitant dans le chateau de son oncle, le baron de Thunder-ten-Tronckh est renvoyé à cause d'un baiser donné à sa cousine Cunégonde...
Suivez avec nous les péripéties de l'attachant Candide et découvrez en sa compagnie sa nouvelle devise selon laquelle,
" il faut cultiver son jardin !"

Avec nos remerciements à David et Fabrice.

Tout public : Les mardi 26, mercredi 27, vendredi 29 et samedi 30 octobre 2010 à 20h30
P.A.F. : 12 € - étudiant : 8 €- Article 27 : 1,25 €

Scolaire : le jeudi 26 UNIQUEMENT à 10h30 et 14h00 - P.A.F. : 5 €

L'Etre d'Amour
Par la Compagnie La Main Dans Les Pâtes
Jeu : Valeria Roveda
Mise en scène : Farah Nehme
Travail sur le masque larvaire : Dominik Engel
Accessoires : Juliette Keller
Son : Mathieu Courthial - Lumières : Lionel Perez Perez
Musique : Alberto Moro
Graphisme : Jee Kast - Vidéo : David Gutman et Silvia Bertolotti.

Valeria Roveda

« J'ai posé le masque et je me suis vu dans le miroir...
j'étais l'enfant d'il y a tant d'années... je n'avais point changé...
Voici l'avantage de savoir enlever son masque.
On est toujours l'enfant, le passé qui reste, l'enfant.
J'ai posé le masque et je l'ai remis.
Ainsi, c'est mieux, ainsi je suis le masque.
Et je reviens à la normalité comme on revient au terminus ».
[Pessoa]

Entre la peur et l’envie de se dévoiler, de libérer les mots sensibles de l’être d’amour, les lettres s’infiltrent, circulent dans les rigoles de la mémoire, se rebellent.
Masque après masque, l’oignon perd ses couches, fait drôlement pleurer, parle parle parle, se tait… ridicule. Et oui, tendrement ridicule, l’être d’amour.


« Toutes les lettres d'amour sont
Ridicules.
Ce ne seraient pas des lettres d'amour
Si elles n'étaient pas
Ridicules.

Moi aussi, dans le temps, j'en ai écrit;
Elles étaient, comme les autres,
Ridicules.

Les lettres d'amour, si l'amour existe,
Doivent être
Ridicules.

Mais, au bout du compte,
Ce sont les gens qui n'écrivent jamais
De lettres d'amour
Qui sont
Ridicules.

Comme je voudrais revenir au temps
Où j'écrivais,
Sans m'en rendre compte,
Des lettres d'amour
Ridicules.

La vérité est qu'aujourd'hui
Ce sont mes souvenirs
De ces lettres d'amour
Qui sont
Ridicules.

[Tous les mots excessifs,
Tous les sentiments excessifs,
Sont, bien sûr,
Ridicules.] »

[Alvaro de Campos]

(Remerciements à Gilda Bellifemine, Antonella Boccadamo et Dino Perla pour l’échange d’idées, au collectif auQuai pour le soutien logistique, à André Louro, Anne-Lise Vouaux-Massel et Duccio Bellugi Vannuccini pour le travail sur le masque balinais et beaucoup plus).

Tout public : Les jeudi 18, vendredi 19 et samedi 20 novembre 2010 à 20h30

P.A.F. : 12 € - étudiant : 8 €- Article 27 : 1,25 €

Les contes d'Anne Frank
de : Anne Frank, ponctué de textes de Fabien Franchitti
Avec : Denyse Schwab
Mise en scène : Fabien Franchitti
Production : Compagnie Le fil de l'Araignée

Miep Gies, la femme qui a caché Anne Frank et sa famille dans l’annexe derrière la bibliothèque, trouva dans la cachette les journaux intimes d’Anne Frank et les conserva sans les lire dans un tiroir, en attendant le retour d’Anne. La guerre finie, elle apprit le décès de l'adolescente dans le camp de concentration de Bergen-Belsen… Le journal d’Anne Frank n’était pas le seul ouvrage de l’adolescente. Durant la guerre, elle écrivit aussi des contes mêlés d’aventures, de rêves mais aussi en fond, de la guerre qui enleva au monde littéraire un brillant écrivain.

Les mercredi 24, jeudi 25, vendredi 26, samedi 27 novembre
Les mercredi 1er, jeudi 2, vendredi 3 et samedi 4 décembre 2010 à 20h30
P.A.F. : 12 € - étudiant : 8 €- Article 27 : 1,25 €

Représentations scolaires sur demande à 10h00 et 14h00

P.A.F. : 5 €

 

Un phare dans la nuit a pleuré de belles lumières
de Jann Halexander
Mise en scène : ...
Adaptation théâtrale : ...
Production : Jann Halexander

Voilà une phrase qui résume parfaitement Jann Halexander un chanteur-réalisateur-comédien vaguement noir vaguement blanc,
angevin gabonais nourri d’histoires multiples et de chansons de toutes les douleurs.
Mais la douceur des campagnes angevines n’empêche pas de se mettre «à table»
avec les petits cousins de bourgeois de Brel pour quelque repas avec un menu assaisonné à l’aigre-doux,
et au doux-amer.
Dans cette exposition de souvenirs kaléidoscopes, Jann Halexander a aussi Matilda,
la Waltzing Matilda qu’avait adaptée Francis Lemarque, mais vous saurez peut-être la vraie nature de Matilda,
avec Clémence en vacances d’Anne Sylvestre.
Un spectacle que l’on pourrait nommer : le cercle des poètes reconnus où le grand Jacques,
la merveilleuse Anne mais aussi la grande dame Barbara sont invités à partager ce moment unique que nous offre Jann Halexander.
Un spectacle ou les textes surpassent la musique, un spectacle fort et plein d’émotions.
Ce jeune artiste a déjà à son actif 10 albums, 8 films dont il est auteur, réalisateur et acteur.
Après l’Afrique, l’Allemagne, la France, le voici pour trois soirs seulement !

Gilbert sur scène
de Yves Hunstad
Par Jérémy Gendrot

Gilbert c’est un homme, Bruxellois, aux accents et formulations de phrases bien de chez nous. Il est simple, généreux et lumineux. Il est seul en scène, face à nous. Il a un micro, un beau costume, et les lumières plein feux sur lui. Tout est prévu pour lui ! Il a une énorme envie de nous raconter sa vie. Et il ne se gêne pas pour le faire, avec un humour hors du commun ! Maintenant que les gens sont là pour l’écouter… Le voyage peut commencer et il promet d’être riche et chavirant !

Les jeudi 16, vendredi 17 et samedi 18 décembre 2010 à 20h30
Tout public : 12 € - étudiant : 8 €- Article 27 : 1,25 €