le roman : 
              Si elle nest pas la première oeuvre publiée, 
              lEtranger est néanmoins la première oeuvre 
              connue du grand public. Quatre mois à peine séparent 
              la rédaction de lEtranger du Mythe de Sisyphe 
              : Les questions que soulève louvrage de philosophie 
              agitaient donc vraisemblablement lauteur lors de la rédaction 
              du roman. 
              Si on sarrête à lhistoire - à lanecdote 
              - nous pourrions résumer le roman de cette façon : 
              le jeune Meursault est un petit employé de bureau algérois, 
              pauvre et solitaire. Au début du roman, il apprend le décès 
              de sa mère à lasile de vieillards. Au retour 
              de lenterrement, il retrouve ses habitudes et ses voisins, 
              Céleste, Asson, le vieux Salamano, enfin Marie Cardona, une 
              dactylo qui a travaillé avec lui autrefois. Une idylle se 
              noue entre les deux jeunes gens. Marie devient la maîtresse 
              de Meursault. Un peu plus tard, Meursault fait la connaissance dun 
              certain Raymond Sintès qui devient son copain et lemmène 
              à la plage. Querelles avec des arabes; bagarre, Raymond prête 
              son revolver à Meursault qui tue lArabe. 
              Après son arrestation, Meursault va passer une année 
              en prison en atttendant son procès. Parce quil a fait 
              preuve dindifférence à lenterrement de 
              sa mère, quil est allé voir un film comique 
              avec une femme le lendemain, quil ne regrette pas vraiment 
              son crime et quil ne croit pas en Dieu, Meursault est condamné 
              à la peine de mort. 
              Lapparente indifférence de Meursault va se transformer 
              au cours de son procès en une révolte presque métaphysique 
              qui éclate juste avant son exécution. 
               
              L'Etranger 
              représentations les 2, 3, 4, 9, 10 et 11 octobre à 
              20h30.  
              Théâtre Littéraire de la Clarencière	
               
              rue du Belvédère 20 - 1050 Bruxelles  
              du 02/10/2003 au 11/10/2003 
               
              Ce qu'en dit la presse : 
              Après Marguerite Duras et Marguerite Yourcenar, ce Théâtre 
              Littéraire de la Clarencière conduit par Fabienne 
              Govaerts poursuit sa quête des grands écrivains , en 
              choisissant cette fois Albert Camus . 
              L'uvre de Camus " L'Etranger " a été 
              adaptée pour le théâtre par Marc Gooris qui 
              s'est mis en scène pour nous dire le texte émouvant 
              de l'auteur disparu en 1960 à la suite d'un accident de voiture 
              . Il avait 47 ans . 
              Marc Gooris a joué cette pièce à une voix devant 
              des publics belge, québécois, français, suisse, 
              et allemand . A chaque fois, il a recueilli un énorme succès 
              mérité .  
              L'acteur s'adresse aux spectateurs durant le procès, les 
              prenant à témoin en tant que juré . 
              " Troublant et fascinant " ( Voir-Montréal)  
              " Marc Gooris nous fait revivre ce procès d'une intensité 
              poignante. Le moindre mouvement de l'acteur, précis , est 
              d'une rigueur implacable dans sa révolte qui s'affirme. " 
              (Journal de Saône et Loire 2003)  
              Si " L'Etranger " n'est pas la première oeuvre 
              publiée, elle est néanmoins la première oeuvre 
              connue du grand public. Quatre mois à peine séparent 
              la rédaction de l'Etranger du Mythe de Sisyphe : les questions 
              que soulève l'ouvrage de philosophie agitaient donc vraisemblablement 
              l'auteur lors de la rédaction du roman . 
              Marc Gooris (adaptateur, metteur en scène et comédien) 
              : Si on s'arrête à l'histoire - à l'anecdote 
              - on pourrait résumer le roman de cette façon : le 
              jeune Meursault est un petit employé de bureau algérois, 
              pauvre et solitaire. Au début du roman, il apprend le décès 
              de sa mère à l'asile de vieillards. Au retour de l'enterrement, 
              il retrouve ses habitudes et ses voisins, Céleste, Masson, 
              le vieux Salamano, enfin Marie Cardona, une dactylo qui a travaillé 
              avec lui autrefois. Une idylle se noue entre les deux jeunes gens. 
              Marie devient la maîtresse de Meursault. Un peu plus tard, 
              Meursault fait la connaissance d'un certain Raymond Sintès 
              qui devient son copain et qui l'emmène à la plage. 
              Querelles avec des Arabes; bagarre. Raymond prête son revolver 
              à Meursault qui tue larabe . 
              Après son arrestation, Meursault va passer une année 
              en prison en attendant son procès. Parce qu'il a fait preuve 
              d'indifférence à l'enterrement de sa mère, 
              qu'il est allé voir un film comique avec une femme le lendemain, 
              qu'il ne regrette pas vraiment son crime et qu'il ne croit pas en 
              Dieu, Meursault est condamné à la peine de mort . 
              L'apparente indifférence de Meursault va se transformer au 
              cours de son Procès en une révolte presque métaphysique 
              qui éclate juste avant son exécution . -Vous avez 
              voulu mettre en exergue, seul en scène, le personnage de 
              Meursault ? 
              Marc Gooris : Le roman de Camus est écrit à la première 
              personne . J'ai opté pour la forme du monologue pour deux 
              raisons : premièrement, les événements, les 
              différents personnages et leurs paroles sont chaque fois 
              rapportés par le héros lui-même. Ensuite, nous 
              croyons qu'en ne rapportant les événements que par 
              le point de vue de Meursault, nous restons plus proches de l'oeuvre 
              originale tant au niveau du texte qu'au niveau de sa signification 
              .-Vous situez l'action à Alger sur une plage proche de cette 
              ville ainsi que dans la cellule de Meursault ? 
              Marc Gooris : Effectivement. L'action du roman se passe presque 
              entièrement à Alger et sur une plage. Et également 
              dans la cellule de Meursault, qui est aussi l'espace de sa mémoire. 
              Il peut donc recréer les lieux des différents événements 
              de sa vie. 
              Dans sa cellule, un homme, seul, attend son exécution. A 
              l'aube , il sera décapité. En cette nuit ultime, il 
              se remémore sa vie. Il revoit sa mère, l'enterrement 
              de celle-ci, Marie qu'il a aimée, ses amis. Il revoit aussi 
              l'enchaînement des circonstances qui l'ont amené à 
              tuer un homme, par hasard. Mais comprendra-t-il qu'il est condamné, 
              non pour son crime mais parce qu'il pense différemment de 
              la société qui le juge? Ses bourreaux ont décrété 
              qu'il était étranger. Cela mérite-t-il la mort 
              ? Et lui, du fond de sa cellule, quel regard porte-t-il sur cette 
              société et ses valeurs ? Se révolte-t-il ? 
              Quel est son dernier cri? Pouvons-nous l'entendre ?  
              Voilà certes un sujet intéressant qui est toujours 
              d'une actualité brûlante, magnifiquement défendu 
              par Marc Gooris, à la présence scénique d'une 
              grande force. Un être mystérieux, secret, vibrant, 
              entrant avec dextérité dans la peau de son personnage. 
               
              Et puis , il y a Albert Camus, romancier - poète qui fut 
              à nul autre pareil un homme des sens .  
            Roger Simons,  
            
              
           
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           Jeudi 2, vendredi 3, samedi 4, 
            jeudi 9, vendredi 10, samedi 11 octobre à 20h30 
             
               
               
               
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            PAF : 12 € 
             
             
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             La Joconde 
              de Hervé 
              Le Tellier  
           
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    par Catherine 
      Decrolier et Thierry 
      Dutoit, Xavier Dujardin 
       
      Mise en scène : Jean-François 
      Brion 
     
      Cest le plus célèbre 
        tableau du monde ! Mona Lisa del Giocondo, La Joconde,  
        panneau de bois peint par Léonard de Vinci entre 1500 et 1503. 
        Elle coule désormais des jours heureux au troisième étage 
        du Musée du Louvre. 
        On peut voir ça comme ça... 
        Mais on peut voir ça autrement, tant davis divergent, en 
        voici un : 
        ... Au XVIe siècle, Dieu créa le bleu ciel et la terre de 
        Sienne.  
        Or la terre de Sienne était vague et vide, les fusains couvraient 
        la toile,  
        lesprit blanc de Dieu planait sur les eaux-fortes.  
        Dieu dit :  Que la peinture soit  et la peinture fut.  
        Dieu vit que la peinture était bonne, et Dieu sépara la 
        peinture et les fusains.  
        Dieu appela la peinture  tableau  et les fusains  esquisses 
        .  
        Il y eut un peintre et il y eut un chef-duvre : première 
        Joconde... 
      
    
      
        |  
           Exercices de Style, ça vous dit quelque 
            chose ?  
            99 variations littéraires sur lhistoire dun gars 
            qui prend le bus S. Un classique de la littérature dont fut 
            tiré un spectacle à succès. En 1997, pour commémorer 
            le cinquantième anniversaire de la parution des Exercices de 
            Style, Hervé Le Tellier commet un charmant opuscule intitulé 
            Joconde jusquà cent.  
            Ce sont, vous laurez compris, 99 variations littéraires 
            sur le plus célèbre sourire énigmatique de lhistoire 
            de la peinture.  
             
            En 2002, lami Le Tellier remet le couvert avec Je roconde 
            jusquà cent. Au total, près de 200 textes 
            qui parlent avec humour, poésie ou érudition du plus 
            célèbre tableau du monde. 
            Hervé Le Tellier est mathématicien, journaliste, consultant 
            industriel, critique culinaire, enseignant, papou à France-Culture, 
            écrivain et oulipien. Cest dire quil publie des 
            livres et est membre de lOulipo, lOuvroir de Littérature 
            Potentielle créé par Raymond Queneau.  
              
             
            Mercredi 15, jeudi 16, vendredi 17, samedi 18, 
            Mercredi 22, jeudi 23, vendredi 24, samedi 25 octobre à 20h30 
           
          P.A.F. : 12 E 
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                  « 
 Il ny a quun fragile 
                    silence traversé entre deux êtres sur ce qui 
                    ne peut être dit « 
 
                    Portrait de vies parsemées d « apocalypses 
                    « . 
                    Peut-être que certaines parcelles de la vie des personnages 
                    sont des petits miroirs de vos vies ? 
                     
                    A propos de la musique : 
                    Faisant partie intégrante du texte, la musique évolue 
                    avec les angoisses, les colères, les sourires des personnages. 
                    A chaque personnage son leitmotiv, à chaque personnage 
                    son instrument ... 
                      
                     
                    Les mardi 28, mercredi 29, jeudi 30, vendredi 31 octobre 2003 
                    à 20h30 
                     
                    P.A.F. : 12 E 
                 
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                       Théâtre 
                         
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             L'Audition  
            de Jérôme de Warzée 
           
         | 
       
       
         
           
            Avec Jérôme 
              de Warzée et Alexandre von Sivers 
              Mise en scène : Michel de Warzée 
               
           
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                  Il est venu pour l'Audition ! Il est inquiet car il sait 
                    que ses bases techniques sont rudimentaires et son expérience 
                    nulle. Il sait aussi qu'il va donner la réplique à 
                    un monstre sacré, un tragédien hors pair qui, 
                    toute sa vie, s'est donné corps et âme à 
                    provoquer pitié ou terreur par les éblouissants 
                    spectacles des passions humaines que ce comédien chevronné 
                    a lui-même mis en scène chez lui, dans le théâtre 
                    portant son nom. 
                     
                    Et il sera jugé par ce bourreau de travail qui a fait 
                    de l'intransigeance et de la rigueur les deux socles sur lesquels 
                    tout comédien se doit de s'appuyer.  
                     
                    Et puis il a peur un petit peu, car ce soir, il sait qu'il 
                    n'est pas attendu ... 
                     
                   Mercredi 19, jeudi 20, vendredi 21, samedi 22, 
                    mercredi 26, jeudi 27, vendredi 28, samedi 29 novembre 2003 
                    à 20h30  
                    P.A.F. : 12 E 
                 
               | 
             
           
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                       Théâtre 
                         
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             Récital de poésie 
            Carte blanche à Charles Kleinberg 
           
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                  Pour la préparation des fêtes 
                    de fin d'année, Charles Kleinberg a réuni quelques-uns 
                    des meilleurs résultats des conservatoires. 
                    Promenade à travers les styles, les époques, 
                    les atmosphères, vous balladant du sensible au drôlatique 
                    à la rencontre d'auteurs tels que Clément Marot, 
                    La Fontaine, Baudelaire, Musset, Proust, Apollinaire, Maupassant, 
                    James Ensor ou plus proches de nous tels : Coppens, Brel, 
                    Norge ou Jacques Crickillon. 
                     
                    Venez nombreux applaudir ces jeunes talents... 
                    Ceux qui demain se retrouveront sur toutes les scènes 
                    et que vous aurez eu la chance de découvrir avant tout 
                    le monde ! 
                  Avec l'appui de Madame Françoise Dupuis, ministre 
                    de l'Enseignement Supérieur artistique. 
                     
                    Jeudi 4 , vendredi 5 , samedi 6, 
                    jeudi 11, vendredi 12, samedi 13 décembre 2003 à 
                    20h30  
                     
                    P.A.F. : 12 E 
                 
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                       Théâtre 
                        musical  
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                  - cabaret : non masculin (du picard " cambrette 
                    " )  
                    1.débit de boisson 
                    2.établissement où l'on peut assister à 
                    un spectacle et consommer des boissons, manger, danser - par 
                    extension spectacles joués dans ces établissements. 
                     
                    - macabre : adj. (altération de Macchabées, 
                    héros biblique dont le culte se rattachait à 
                    celui des morts; ou de l'hébreu "m'qabber" 
                    enseveli) qui évoque la mort ou des choses funèbres 
                    !...  
                     
                    Retrouvez la joyeuse équipe de " Les plus Courteline...sont 
                    les meilleures " dans ce spectacle tout aussi délirant 
                    où strass et paillettes rivaliseront avec les plus 
                    sombres étoffes et dont nous espérons que vous 
                    sortirez morts ... de rire ! Chansons et rictus seront au 
                    rendez-vous. 
                    Frissonnez, grelottez, tremblez ! Quoi de mieux à faire 
                    en attendant le père Noël ! 
                     
                    Mardi 16, mercredi 17, jeudi 18,  
                    vendredi 19, samedi 20 décembre 2003 à 20h30 
                     
                     
                    P.A.F. : 12 E 
                 
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                       Concert  | 
                    
                       
                        
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            Par   Hagen Williquet,  (guitares) 
          et  
          Michel Vrydag (basse) 
          et 
          Bruno Groslet (saxophone)  
           
         
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          JAZZ ! Monde bouillonnant de vie où le musicien affirme sa personnalité en adaptant son jeu à celui de son partenaire !  
          JAZZ ! L'Art d'improviser ensemble ne s'improvise pas.  
          JAZZ ! Un monde dense et profond qui réclame ses explorateurs ! 
          Deux jeunes lions marchant sur les pistes ardues de ce monde sauvage vous invitent à partager leur quête une paire d'heures. Ils vous joueront des morceaux de Wayne Shorter, Jo Anderson, Thelonius Monk, ainsi que des compositions personnelles. 
          Jazz !!!  
               
               
          Jeudi 8, vendredi 9, samedi 10 janvier 2004 à 20h30  
           
          P.A.F. : 10 E - étudiant : 8 E 
              
              
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                       Contes japonais  | 
                    
                       
                        
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             Histoires au pays du soleil levant 
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            Par   Pascal "Mitsuru " Guéran,  comédien-conteur 
          accompagné par 
          Jacques Delvaux (guitare, shamisen, percussions ...) 
          et Pierre Coulon  (flûte, shakuhachi, percussions .... 
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            Il s'agit d'un " voyage " à travers des histoires du Japon traditionnel. 
          Ce voyage commence avec des histoires de samouraïs. Ce ne sont pas des récits guerriers, mais plutôt des applications de l'esprit de ces Arts, que l'on appelle improprement " martiaux " (en référence occidentale à Mars, dieu de la guerre !). 
          On y voit déjà pointer le " regard " du zen. 
          Justement, le voyage se poursuit par des histoires malicieuses tirées de la tradition zen. On y découvre que le monde des apparences est souvent trompeur. 
          D'ailleurs, comme pour le confirmer, le spectacle se termine sur des contes traditionnels qui introduisent la dimension fantastique et merveilleuse au sein d'un univers de préoccupations quotidiennes. C'est là que l'on est surpris par un monde très " particulier " où des animaux peuvent prendre apparence humaine... où les humains côtoient les esprits ...! 
                     
          Jeudi 15, vendredi 16, samedi 17 janvier 2004 à 20h30  
           
          P.A.F. : 12 E 
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                 Conférence  | 
              
                 
                  
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           Colette  
          par Christophe Van Rossom 
                 
            Quelquun qui écrit : " Le vice est le mal que lon fait sans plaisir " ne peut pas être ignoré, car il appartient à une lignée décrivains qui pensent.  
        Or ce nest pas Sade qui a prononcé cette phrase, cest Colette. Et si lon ne songe pas de prime abord à elle, cest parce que lon na pas dit assez delle quelle pensait. Et quelle était  en une fin de siècle, dabord, mais tout de même fort longtemps après  demeurée, en dépit des honneurs, certes, un écrivain en marge. Un écrivain en quête de son espace propre où tout fût dicible, pensable. Un auteur enfin qui estime que cette tâche est la première qui doit compter aux yeux de lécrivain véritable, ce quelle est non seulement pour avoir inventé une liberté dêtre, mais aussi un ton sinon peut-être une forme
  
        A travers les lectures croisées de deux livres, Le pur et limpur, et La Naissance du Jour, partons donc sans attendre à la découverte de celle quun écrivain aussi rare et exigeant que Quignard compte parmi ses maîtres quant au ton ! 
                 
        Le mardi 27 janvier 2003 à 20h30 
          P.A.F. : 8 E 
          
            
              
                
                  
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                  Colette en sa maison 
                  par Marie-Claire Beyer 
                         
                Colette en ses souvenirs, ses interrogations, ses incertitudes et ses émerveillements. 
                     
                Marie-Claire beyer raconte Colette à travers les oeuvres mêmes de l'écrivain.  
                Depuis son enfance, avec la vivante présence de Sido, sa mère, dont l'influence fut si considérable jusqu'à ce momentde la vie où si fréquemment le passé cotoie le présent. 
                la sensibilité et la subjectivité jouent un rôle tout à fait essentiel dans ce spectacle. 
                On y retrouve une révoltée physiquement attachée à ses racines, une romanesque lucide, une sensuelle ascétique. 
                     
                   
                  Les jeudi 29, vendredi 30 septembre à 20h30 
                Le dimanche 1er février à 16h00 
                Les jeudi 5, vendredi 6, samedi 7 février 2003 à 20h30 
                  P.A.F. : 12 E 
                    
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             De l'usage de pouvoirs particuliers ! 
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            Par   Agnès Bouvel,  Ecrivain et Diseuse 
          accompagnée de 
          Paul Monville, à la flûte traversière 
         
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                  En question : Le nez fait la loi - l'Orage apprivoisé - La Tête dans les étoiles - récits extraits du recueil L'Enfant du Tage publié chez Weyrich edition. 
                Les personnages évoluent à travers des décors familiers. Mais, les dénouements imprévisibles et fantastiques apportent au texte une réelle singularité. Ici, pas de légendes, pas de traditions orales rapportées. Tout est créativité dans l'écriture, observation pénétrante des sentiments humains restitués avec émotion, élégance, humour. 
                Paul Monville accompagne le parcours conté de variations et d'improvisations à la flûte traversière. Il a obtenu à l'issue d'études au Conservatoire Royal de Musique de Liège, un prix de flûte traversière et de musique de chambre et l'équivalent au Rijksconservatorium de Maastricht. 
                                 
                Vendredi 20 février 2004 à 20h30  
                 
                P.A.F. : 10 E 
                   
                Ce qu'en dit la presse : 
                 
                
                  Le Soir du 16 juin 2003 - Rubrique Théâtre : les rendez-vous bruxellois. 
                                 
                                 Linventrice des Contelles na pas besoin de sondages 
 
                                 
                                Elle a commencé sa carrière avec des études de marché, par nécessité plutôt que par réelle volonté. Elle se tourne aujourdhui vers la littérature comme elle en avait toujours rêvé. Elle, cest Agnès Bouvel, « 50 ans et plus » comme on dit dans les sondages : Liégeoise dorigine, Bruxelloise depuis presque quarante ans. 
                Si cest en effet dans la Cité ardente quAgnès a suivi des études en sciences sociales, cest dans la capitale quelle a dû se rendre pour trouver du travail, plus précisément dans le secteur de léconomie et létude du comportement des consommateurs. 
                Sa soif dapprendre la conduira encore à lICHEC, puis en France pour une formation aux techniques de créativité en marketing. 
« Avant de créer ma propre société et dappliquer ces méthodes dans des discussions de groupes », poursuit -elle. « Jai ainsi testé les premiers effets sur la population dune campagne de prévention du SIDA, limpact du self - bank, celui dun kit dinformations sur la drogue
 » 
                Sa nouvelle uvre lEnfant du Tage paraîtra en octobre 
                Une façon détournée pour cette amoureuse des contacts humains de replonger dans le social, sa première vocation. 
« En réalité, cest le verbe qui mintéressait », confie-t'-elle pourtant. Agnès Bouvel reviendra donc vers cette carrière littéraire à laquelle elle avait toujours cru, se remettant à étudier, à suivre des ateliers décriture, des stages de contes, avant delle-même commencer à écrire et dinventer les « contelles ». 
« On me parlait de conte, de nouvelles, ce nétait ni lun ni lautre. Mes contelles sont de courts récits qui tournent autour dune rencontre entre deux personnages que jai croisés le plus souvent et dont jai retiré un trait marquant ». Et dajouter : « Saccrochent à cela des éléments de ma vie, qui deviennent des scénarios, des intrigues, qui sortent ensuite du quotidien et dérapent dans linsolite et le fantastique, dans un merveilleux psychologique
 Le conte permet de corriger la vie, pour moi de punir le méchant et de récompenser le gentil». 
                On y retrouvera le tempérament dAgnès, son refus de la vanité, du snobisme, de la trahison, de la superficialité et de la malhonnêteté. Et cela donnera LEté sorcier , son premier recueil publié en 2002, avant un CD de conte Terre enchantée parrainé par les Réserves Naturelles de Belgique (RNOB). 
Élève insatiable, Agnès suivra des cours de déclamation et dexpression lyrique pour lire ses contelles en public, accompagnée dun flûtiste. Et dinsister : « Un public dadultes, cest à eux que je madresse ». 
                Mais déjà sommeille en elle « LEnfant du Tage » qui paraîtra en octobre. Et Agnès Bouvel rêve secrètement de romans. Moins sortilège, moins métamorphose. Toujours poétique. Toujours aussi charmants. 
                                Géraldine Kamps 
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                       Récital   | 
                    
                       
                        
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            Par   le trio Yiddishe Folliè 
          Nadine Wandel,  comédie et chant 
          Benjamin Erlich, au piano 
          Jean-Pierre Debacker, à la clarinette  
           
         
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                Le trio Yiddishe Folliè propose un répertoire émouvant, drôle, surprenant.. Il aborde entre-autre les rives musicales issues du chant de cantor. 
                Il a aussi concocté un " tcholent ", un pot-pourri serti des succès universels comme " jalousie " à la saveur yiddish. 
                Nadine Wandel a baigné son enfance durant dans le yiddish. Elle le restitue aujourd'hui dans la chaleur et la ferveur de sa voix. 
                Yiddishe Folliè voudrait rendre ainsi hommage à tous ceux qui envers et contre tout ont légué ce précieux héritage qu'est la culture yiddish.
 
                                 
                Mercredi 18 et jeudi 19 février 2003 à 20h30 
                 
                P.A.F. : 12 E 
                    
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                       Récital de chansons  | 
                    
                       
                        
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            Par   Enea Davia,  comédien et chanteur 
          accompagné de 
          Roger Hindricq, au piano 
         
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                    Léo Ferré hurlait « Poètes, vos papiers ! », Enea Davia nous dit :  
« Poètes, vos chansons ! ». 
                En effet, après avoir joué son one-man show poético-humoristique « Cest pas facile la vie à deux
 ! ? ! », Enea nous revient avec un récital de chansons
 mais pas nimporte lesquelles
 Il nous chantera les poètes. 
                Seront au rendez-vous Jacques Prévert, Charles Baudelaire, Robert Desnos, Nazim Hikmet, Paul Eluard, Guillaume Appolinaire,
 et même Jacques Crickillon. 
                Amis de la poésie et de la musique, nous vous attendons nombreux
 
                   
                      « Tout homme bien portant peut se passer de manger pendant deux jours  
                de poésie, jamais » Charles Baudelaire. 
                 
                Jeudi 4, vendredi 5, samedi 6 mars, 
                jeudi 11, vendredi 12, samedi 13 mars 2004 à 20h30  
                 
                P.A.F. : 12 E 
                    
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                       Récital de poésie  | 
                    
                       
                        
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             Pour le meilleur et pour le pire ... ! 
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            Par   Stéphanie Blanchoud  et 
                    Mychaël Parys 
                   
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                    Ces deux jeunes comédiens talentueux vous feront partager les plus belles lettres d'amour... ou de rupture ... à travers des situations du quotidien de chaque couple !!!  
                Un spectacle touchant, drôle et plein d'amour où ils reprendront - entre autres - des lettres d'amour de grands auteurs de la littérature, à travers toutes les époques, mais aussi quelques sketchs mettant en scène des couples qui s'aiment ou se déchirent ! 
                                Ils parcoureront ensemble avec tendresse les oeuvres de Musset, Sand, Lamartine, Hugo, Shakespeare..., pour donner naissance à la plus éclectique histoire d'amour ... pour le meilleur ... et pour le pire ? 
                                 
                Amis de la poésie et de la musique, venez nombreux
 
                   
                Jeudi 25, vendredi 26, samedi 27 mars à 20h30  
                 
                P.A.F. : 12 E 
                    
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                       Récital de poésie  | 
                    
                       
                        
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            Belgique : terre de poésie 
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                  Belgique : terre de poésie... !  Dès la fin du 19ème siècle, la " jeune Belgique " donne une brassée de hauts poètes : Verhaeren, Maeterlinck, Van Lerberghe (nos symbolistes), Nougé, Moerman, Scutenaire (nos surréalistes) et puis, dans l'après guerre Marcel Thiry, André Miguel, et ce géant maudit de Pierre della Faille, et aujourd'hui Yves Namur, Liliane Wauters, Eric Brogniet, Tristan Sautier ... 
                Comprendre cette spécificité - poète belge de langue française - voilà qui exige un question-nement en profondeur sur nous-mêmes au sein de ce pays qui n'a eu de cesse de se niveler culturellement. 
                                 
                                Lundi 13 septembre 2004 PAF 8 € 
                   
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                       Récital de poésie  | 
                    
                       
                        
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                  "ô coeurs ! Mon coeur, le tien, le leur, le nôtre, qui se défait en moi pour donner un poème, personne ne me demande jamais ce que je fais de mon temps, donc je ne le dis pas. Je vis, je vis, je me moque du temps que le temps détruit, respirer, seulement respirer. Est-ce que l'air sent qu'on le touche quand on le prend en bouche et qu'on le mâche comme un bonbon brillant ? Etre réveillée, mensonge, rêve de tous les vivants. Je suis un grand seigneur du domaine maudit"
 
                Goûtez à l'univers des auteurs surréalistes et contemporains de nos contrées. 
                                 
                                Jeudi 16, Vendredi 17, Samedi 18 septembre à 20h30 PAF 12 € 
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            Cabaret Yiddish 
          par le quatuor Yiddishe Folliè 
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          Par : Nadine Wandel ,chant - Benjamin Erlich, piano  
          Jean-Pierre Debacker, clarinette - Pierre Boigelot, contrebasse 
             
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                  Répertoire émouvant, drôle, surprenant qui aborde les rives musicales issues du chant de Cantor. Nadine Wandel a vécu son enfance en yiddish. Elle nous le restitue aujourd'hui dans la chaleur et la ferveur de sa voix. Ce voyage sera agrémenté de textes dauteurs traditionnels dont : Bergholtz, Kisselgof, Lebedeff, Gerro, Zeitlin et Kotliar dans les deux langues. Yiddishe Folliè voudrait rendre ainsi hommage à tous ceux qui envers et contre tout ont légué ce précieux héritage qu'est la culture yiddish.
 
                                 
                                Vendredi 24, Samedi 25 septembre à 20h30 Dimanche 26 à 17h00 PAF 12 € 
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                  « Gooris nous offre le texte de Camus sur un plateau. Sadressant à nous durant le procès, il fait de chaque spectateur un juré. Troublant et fascinant. » (Voir  Montréal) 
                                 
« (
)cest tout le trajet dans sa mémoire, pour sa propre compréhension de lui-même que Marc Gooris fait vivre dune intensité poignante. (
) Le moindre mouvement de lacteur, précis, est dune rigueur implacable dans sa révolte qui saffirme. Superbe prestation pour la 200e représentation.» (Journal de Saône et Loire 12/04/03) 
                                 
                                27 septembre au 1er octobre 2004 (horaire variable) PAF : 12 € 
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                       One-man-show poético humoristique  | 
                    
                       
                        
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            C'est pas facile la vie à 2 ... !? 
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                  La nature humaine... Pourquoi ces animaux dotés d'intelligence, passent-ils leur temps à se déchirer ? Qu'est-ce que l'amour ? Rime-t-il nécessairement avec toujours ? Voici la question posée...  
                Depuis la nuit des temps, les auteurs penchés sur ce thème ont été productifs. Dans cette promenade littéraire du Moyen-Age à nos jours agrémentée de chansons, le ton général est humoristique voire grinçant de temps à autre mais les textes graves, tendres ou poétiques nous permettent d'apprécier les diverses facettes du jeu d'acteur d'Enea. 
                                 
                                Jeudi 7, Vendredi 8, Samedi 9,  
                Jeudi 14 , Vendredi 15, Samedi 16 octobre 2004 à 20h30  
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                       One-man-show poético humoristique  | 
                    
                       
                        
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             Anthologie - Titre improbable !? 
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                  Anthologie, cest lhistoire dun homme sur son chemin de Damas. 
                Anthologie, cest Ronsard, Villon, Verlaine, Rimbaud, Hugo, De Nerval, Aragon,
 
                Anthologie cest une création. 
                Cest aussi une basse, une guitare et une batterie. Trois musiciens issus de la jeune scène jazz belge. Cest un acteur qui chante. Cest aussi un auteur contemporain au service de la poésie classique. 
                Mais ce nest pas un concert.  
                Ce sont des artistes conscients mettant le rythme poétique classique sur un rythme musical moderne, le rythme de l'expérience tutélaire sur le rythme du tâtonnement daujourdhui.  
                Cest à voir. Et a entendre ! 
                 
                Jeudi 21, Vendredi 22, Samedi 23 octobre 2004 
                Jeudi 28, Vendredi 29, Samedi 30 à 20h30 PAF : 12 € 
                 
                 
                   
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             Fracas d'Amours Fracassées 
          d'après " Feux " de Marguerite Yourcenar 
          Adaptation de Sylvie Rigot 
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                  Textes issus de Feux recueil de poèmes d amour écrit en 1935; plus exactement de proses lyriques reliées par le thème de lamour. Amour qui simpose à sa victime comme son destin... 
                Thème éternel, rebattu, que Yourcenar explore à travers un travestissement anachronique dhis-toires ou de légendes appartenant à lorigine à la Grèce antique . 
                Sylvie Rigot vous offre ainsi dêtre à votre tour juges de Clytemnestre et de son crime, ainsi que spectateurs des vertiges de Sappho. 
                                 
                                Du 8 au 17 novembre 2004 - Séances : 10h00 - 14h00 - 20h30  
                  Scolaires : 5 € 
                   
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